En bousculant le vase a fleurs Elle est tombee au ralenti Elle a dit "Je vais te quitter !" J'ai pas, j'ai pas pu supporter Elle est tombee au ralenti
J'arrive a l'heure ou meme vivre est fatigant Ou pour sembler moins moche, il faut, il faut etre elegant Que l'on soit maigre ou fort Survivre est un
Si seul dans ses pensees, dans son dernier supplice Socrate se souvient Des jeux tendres qu'il eut pour d'imberbes complices A l'ombre des jardins Ca
Nous respirons dans l'haleine Du dragon Verbaudrimlaine Ils ont efface derriere Ils ont deblaye devant Nous respirons dans l'haleine Du dragon Verbaudrimlaine
Je te propose des objets heteroclites D'oblongs ivoires, des engins, Ce sont les sceptres de Venus, ces monolithes Gardiens de ton pruneau d'Agen A vocation
{Lui:} Cathy, Cathy, qu'a-t-il ? Qu'a-t-il de plus que moi pour deciller tes cils ? Cathy, Cathy, qu'a-t-il ? Qu'a-t-il de plus que moi pour te rendre
Ses cheveux frises sur la tempe Je la vois dedans mes pensees Elle coud sous la calme lampe Toutes ses annees depensees A chasser des betes qui rampent
J'arrive a l'heure du large, a l'age d'horizons Le cap vers le Cap-Vert, viens-t'en ! On quitte la maison Arme de tes yeux clairs Je cingle vers la mer
Que dire a tous ces GENS QUI S'AIMENT, le doute, me vient par moment, briser leur reve est un blaspheme, si je leur dis : ca va durer, ca va durer, ca
Faut-il encore que tu veuilles, Je veux te cueillir feuille a feuille, Disperser d'abord tes sandales Au hasard, comme deux etoiles D'abord tes cils
Ta voix murmure Tranquille et sure Comme un vieux disque qu'on ecoute Un verre de whisky a la main Sous la veranda on s'installe Dans un bruit feutre
UN JOUR..., UNE VIE UNE VIE, UN JOUR, c'est une envie qui dure toujours. On voudrait que ca dure, on voudrait prolonger cette vieille aventure, malgre
Une ile, entre le ciel et l'eau Une ile sans hommes ni bateaux Inculte, un peu comme une insulte Sauvage, sans espoir de voyage Une ile, une ile, entre
(En Duo Avec Alice Dona) Elle arrive a huit heures, personne n'est encore la Elle ferme a double tour sa loge, et la voila Qui d'un air attendri, sourit
J'ai essaye a cent reprises De vous parler de mon ami Mais comment parler d'une eglise Dont l'acces vous est interdit ? Mais ce soir je sens sous ma plume
Les femmes aiment les roses Les hommes aiment rever Les femmes aiment des choses Qu' les hommes aiment trouver Les femmes craignent l'orage Les hommes
Viens, laisse un peu tomber tes poupees A ton age il faut s'en aller Je sais que tes parents sont tres gentils Mais eux, a ton age, ils etaient partis
Voici des fleurs, des fruits des feuilles et des branches, et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous, ne le dechirez pas avec vos deux mains blanches