Lirieke: Pigalle. Pauvre Grand.
Disponible uniquement en live
Les raboteux disaient de lui,
Il a le sang chaud dans la cervelle
La maladie n?est pas mortelle,
Mais faut pas lui faire d?ennui
Sa mere l?aimait tendrement,
Elle le soignait comme un malade
Et quand il prenait un air maussade
Elle le soignait en lui disant :
« Qu?est ce tu fait, pauvre Grand
Ecoutes donc ta vieille mere
Pourquoi tu fais tant de misere
A ta mere qui t?aime tant »
Un jour qu?il faisait en bateau
Le tour de l?etang sous les ombrages
Elle dit « il fait de l?orage,
Faudrait s?en retourner bientot »
Il repondit « non on couche la »
Et des deux mains prenant la rame,
Au large, il poussa barque et femme
Affolee, elle lui demanda
« Qu?est ce tu fait, pauvre Grand
Ecoutes donc ta vieille mere
Pourquoi tu fais tant de misere
A ta mere qui t?aime tant »
Quand le Grand fut las de ramer
Il se leva, se mit a rire
Saisi sa mere et sans rien dire
Dans l?air la fit tournoyer
Ce fut la chute dans l?eau d?un corps
Et puis les mains jointes levees
L?appel de levres noyees
Qui coulant suppliaient encore
« Qu?est ce tu fait, pauvre Grand
Ecoutes donc ta vieille mere
Pourquoi tu fais tant de misere
A ta mere qui t?aime tant »
Le Grand ne se rappelle plus
Il va souvent au cimetiere
Enjambant d?etrange maniere
L?herbe folle et les tumulus
Les raboteux disaient de lui,
Il a le sang chaud dans la cervelle
Mais quand on passe par la ruelle
On entend gemir dans la nuit
« Qu?est ce tu fait, si longtemps
Reviens donc ma bonne mere
Pourquoi tu fais tant de misere
A ton Grand qui t?aime tant »
Les raboteux disaient de lui,
Il a le sang chaud dans la cervelle
La maladie n?est pas mortelle,
Mais faut pas lui faire d?ennui
Sa mere l?aimait tendrement,
Elle le soignait comme un malade
Et quand il prenait un air maussade
Elle le soignait en lui disant :
« Qu?est ce tu fait, pauvre Grand
Ecoutes donc ta vieille mere
Pourquoi tu fais tant de misere
A ta mere qui t?aime tant »
Un jour qu?il faisait en bateau
Le tour de l?etang sous les ombrages
Elle dit « il fait de l?orage,
Faudrait s?en retourner bientot »
Il repondit « non on couche la »
Et des deux mains prenant la rame,
Au large, il poussa barque et femme
Affolee, elle lui demanda
« Qu?est ce tu fait, pauvre Grand
Ecoutes donc ta vieille mere
Pourquoi tu fais tant de misere
A ta mere qui t?aime tant »
Quand le Grand fut las de ramer
Il se leva, se mit a rire
Saisi sa mere et sans rien dire
Dans l?air la fit tournoyer
Ce fut la chute dans l?eau d?un corps
Et puis les mains jointes levees
L?appel de levres noyees
Qui coulant suppliaient encore
« Qu?est ce tu fait, pauvre Grand
Ecoutes donc ta vieille mere
Pourquoi tu fais tant de misere
A ta mere qui t?aime tant »
Le Grand ne se rappelle plus
Il va souvent au cimetiere
Enjambant d?etrange maniere
L?herbe folle et les tumulus
Les raboteux disaient de lui,
Il a le sang chaud dans la cervelle
Mais quand on passe par la ruelle
On entend gemir dans la nuit
« Qu?est ce tu fait, si longtemps
Reviens donc ma bonne mere
Pourquoi tu fais tant de misere
A ton Grand qui t?aime tant »
Gewilde versoeke