Lirieke: Jeanne Cherhal. Avec Des Si.
Si je n'avais pas l'air si prude
Si le savoir-vivre n'etait
Chez moi une telle habitude
Si je n'etais pas si secret
Si avant de parler sept fois
Ma langue n'allait rotative
Si je ne comptais pas mes doigts
Pour eviter toute derive
Si chez moi les bonnes manieres
N'etaient pas si envahissantes
Je les ecraserais par terre
Avec une force ahurissante
Si je n'accrochais a mes tempes
Deux impeccables favoris
Si je n'eteignais pas la lampe
Lorsque j'ote mes dessous gris
Si je ne rougissais pas tant
Si je fremissais un peu moins
Si par plaisir de temps en temps
Je m'accordais un petit joint
Si ma vie etait moins parfaite
Si j'avais le gout du danger
Si je savais faire la fete
Et juste un soir te deranger
Si j'acceptais de prendre part
Aux discussions grasses et salaces
Pour moi aussi avoir ma part
Du gateau le plus degueulasse
Si j'arrivais de ma campagne
Avec mes gros sabots merdeux
Si je me baladais en pagne
Avec des airs libidineux
Si je te regardais de haut
Si je te prenais par derriere
Si j'atteignais les ideaux
De ceux qui cassent les barrieres
Si je n'avais plus peur de rien
Si je ne craignais plus personne
Je pourrais te dire : allez viens
Je t'emmene en Sierra Leone
Avec class et virilite
Je decrocherais du plafond
L'abat-jour couleur voie lactee
Pour te l'offrir
Mais mon grand malheur c'est qu'avec
Des si on peut aller tres loin
Sans eux je me retrouve a sec
Je ne fais rien je ne fais rien
Je ne fais rien je ne fais rien
Mais alors rien ce qui s'appelle
Rien
Si le savoir-vivre n'etait
Chez moi une telle habitude
Si je n'etais pas si secret
Si avant de parler sept fois
Ma langue n'allait rotative
Si je ne comptais pas mes doigts
Pour eviter toute derive
Si chez moi les bonnes manieres
N'etaient pas si envahissantes
Je les ecraserais par terre
Avec une force ahurissante
Si je n'accrochais a mes tempes
Deux impeccables favoris
Si je n'eteignais pas la lampe
Lorsque j'ote mes dessous gris
Si je ne rougissais pas tant
Si je fremissais un peu moins
Si par plaisir de temps en temps
Je m'accordais un petit joint
Si ma vie etait moins parfaite
Si j'avais le gout du danger
Si je savais faire la fete
Et juste un soir te deranger
Si j'acceptais de prendre part
Aux discussions grasses et salaces
Pour moi aussi avoir ma part
Du gateau le plus degueulasse
Si j'arrivais de ma campagne
Avec mes gros sabots merdeux
Si je me baladais en pagne
Avec des airs libidineux
Si je te regardais de haut
Si je te prenais par derriere
Si j'atteignais les ideaux
De ceux qui cassent les barrieres
Si je n'avais plus peur de rien
Si je ne craignais plus personne
Je pourrais te dire : allez viens
Je t'emmene en Sierra Leone
Avec class et virilite
Je decrocherais du plafond
L'abat-jour couleur voie lactee
Pour te l'offrir
Mais mon grand malheur c'est qu'avec
Des si on peut aller tres loin
Sans eux je me retrouve a sec
Je ne fais rien je ne fais rien
Je ne fais rien je ne fais rien
Mais alors rien ce qui s'appelle
Rien
Jeanne Cherhal