Lirieke: Jérôme Minière. Curs. Coeurs.
Les pays et leurs populations
C?est quelque chose de rassurant
Mais si on regarde avec attention
Tout devient plus surprenant
Oui tous ces gens qui bougent
Forment des populations
Impossibles a reconnaitre
Nous sommes si petits
Les gens qui prennent l?avion
Forment une population
Une ville comme un fil dans les airs
Des millions d?habitants
En mouvement incessant
En faire une photographie
Ca serait beau
Des portes s?ouvrent
D?autres se referment
Des levres closes
Des yeux grands ouverts
Ceux qui font l?amour
Ou des trucs de ce genre
Dans leur salon, seuls ou a deux
Chaque seconde
des millions de jouissance
De jouissance
Regardez la ville des gens qui s?aiment
Ou bien celle de ceux qui se detestent
Celle du savoir et de l?apprentissage
Dispersee dans un monde si fertile
En lieux impossibles
A coller ensemble
Oui toutes les populations qui bougent
Impossibles a reconnaitre,
nous sommes si petits
De l?autre cote de la terre
on ne les sait pas vivants
Le mouvement de leur coeur
est trop petit
Le mouvement de leur coeur
Jérôme Minière
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