Lirieke: Georges Brassens. Other. Vendetta.
Mes pipelets sont corses tous deux,
J'eus tort en disant devant eux,
Que Tino et Napoleon
Jouaient mal de l'accordeon.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
Fermement resolus d' se venger,
Mes compatriotes outrages,
S'appliquerent avec passion
A ternir ma reputation.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
Leurs coups de bec eurent c'est certain,
Sur mon lamentable destin,
Des repercussions fantastiques,
Depassant tous les pronostics,
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
M'etant un jour lave les pieds,
J'attendais la femme d'un pompier,
Sur d'abuser d'elle a huis-clos,
J'avais compte sans ces ballots.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
Comme dans le couloir il faisait nuit,
Et qu'elle ne trouvait pas mon huis,
Elle s'adressa funeste erreur,
A ma paire de denigreurs.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
Ils repondirent : cet espece de con-
Tagieux la, demeure au second,
Mais des que vous sortirez de chez lui,
Courez a l'hopital Saint-Louis.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
Alors ma visiteuse a corps
Perdu, partit et court encore,
Et je dus convenir enfin
Que je m'etais lave les pieds en vain.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
Mis au fait, les pompiers de Paris,
Me clouerent au pilori.
Ils retirerent par precaution
Leurs femmes de la circulation.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
Et tout ca, tout ca, voyez-vous
Parce qu'un jour j'ai dit a ces fous,
Que Tino et Napoleon
Jouaient mal de l'accordeon.
Vendetta, vendetta,
Vendetta, vendetta.
Georges Brassens
Other
Gewilde versoeke