Lirieke: Daniel Bélanger. Round 4.
Le lac est un miroir
le ciel, son ami intense
quelques nuages s'offrent au soir
je m'agrippe a ces trois silences
je vogue sur du verre
des ocres et des rouges explosent
dans le firmament des astres
nus devant le monde posent
des papillons sautillent
sur un plan liquide et noir
sous lequel des crapets degoupillent
l'engin de leur appetit obligatoire
un hydravion se pose
de loin un moteur beugle
est-ce un taureau qui vole et qui ose
parier sur l'humour des aveugles?
Le soleil se couche
le continent fait semblant de rien
un seul sillon sur le lac me touche
moi, champion du monde demain...
Il me rentre dedans
en frappant comme un primate!!!
sans nul autre objet que son talent
moi sans nul autre talent que le mien : absent
il fait chaud, je ne suis pas, n'ai jamais ete
que le legume tale d'un fantasme
moins que du nil et son pleonasme
l'echantillon d'un petit rien bacle
ou est mon pere?
Le temps m'agace!!!
De retour du large
le sable effectue l'accueil
avec son sourire
a tout mon etre, lui, un peu dans son cercueil
c'est vrai qu'il est fort
son art, son maillot, son style
tout se construit sans effort
il est le plus grand je ne suis pas imbecile.
Mon ange gardien moi etait un coq
un jour je l'ai apercu
il etait rouge, noir et ventriloque
en plein combat, il me volait au-dessus.
Et sans que son bec ne s'active
il me dictait ses enseignements
mais moi qui suis unilingue, je n'ai pu le suivre
volatile hispanique, tu ne gardais que mon tourment
?BA BA BA BABOIP BABOIP? me disait-il
que dis-tu le coq, que dis-tu?
?BA BA BA BABOIP BABOIP?
mais je ne comprenais rien, c'etait si subtil
REPETE LE COQ, REPETE
REPETE JE T'EN PRIE LE COQ, REPETE!!!
et puis j'ai saisi le message...
et puis j'ai saisi le message pas tres doux :
FUCK FUCK FUCK FUCK FUCK FUCK FUCK YOUUUUUUUUUU!!!
Je n'ai jamais rien remporte que par defaut
j'en ai fait mon insignifiant salaire
j'ai toujours, toujours perdu par K.O.
ca cree rarement des lendemains
ou alors, ca en cree de tres tres ordinaires
le ciel, son ami intense
quelques nuages s'offrent au soir
je m'agrippe a ces trois silences
je vogue sur du verre
des ocres et des rouges explosent
dans le firmament des astres
nus devant le monde posent
des papillons sautillent
sur un plan liquide et noir
sous lequel des crapets degoupillent
l'engin de leur appetit obligatoire
un hydravion se pose
de loin un moteur beugle
est-ce un taureau qui vole et qui ose
parier sur l'humour des aveugles?
Le soleil se couche
le continent fait semblant de rien
un seul sillon sur le lac me touche
moi, champion du monde demain...
Il me rentre dedans
en frappant comme un primate!!!
sans nul autre objet que son talent
moi sans nul autre talent que le mien : absent
il fait chaud, je ne suis pas, n'ai jamais ete
que le legume tale d'un fantasme
moins que du nil et son pleonasme
l'echantillon d'un petit rien bacle
ou est mon pere?
Le temps m'agace!!!
De retour du large
le sable effectue l'accueil
avec son sourire
a tout mon etre, lui, un peu dans son cercueil
c'est vrai qu'il est fort
son art, son maillot, son style
tout se construit sans effort
il est le plus grand je ne suis pas imbecile.
Mon ange gardien moi etait un coq
un jour je l'ai apercu
il etait rouge, noir et ventriloque
en plein combat, il me volait au-dessus.
Et sans que son bec ne s'active
il me dictait ses enseignements
mais moi qui suis unilingue, je n'ai pu le suivre
volatile hispanique, tu ne gardais que mon tourment
?BA BA BA BABOIP BABOIP? me disait-il
que dis-tu le coq, que dis-tu?
?BA BA BA BABOIP BABOIP?
mais je ne comprenais rien, c'etait si subtil
REPETE LE COQ, REPETE
REPETE JE T'EN PRIE LE COQ, REPETE!!!
et puis j'ai saisi le message...
et puis j'ai saisi le message pas tres doux :
FUCK FUCK FUCK FUCK FUCK FUCK FUCK YOUUUUUUUUUU!!!
Je n'ai jamais rien remporte que par defaut
j'en ai fait mon insignifiant salaire
j'ai toujours, toujours perdu par K.O.
ca cree rarement des lendemains
ou alors, ca en cree de tres tres ordinaires
Daniel Bélanger
Daniel Bélanger