Lirieke: Buck 65. The Floor.
Je peux me souvenir, age de sept ans
J?avais des poissons rouges qui tournaient en rond dans un bocal
J?aurais regarde la foret bruler et ecouter le vent souffler
Je me souviens la table, les rideaux et la fenetre
Un marron, noir partout : les decorations, le gout
Par-dessus tout, je peux me souvenir de ma mere sourire
Usee et fanee, ma ville natale etait rocailleuse
Plus que tout, ma mere voulait qu?on soit heureux
Un peu a manger et des allers et retours a l?hopital
Elle avait raison, c?est mieux d?etre heureux, si c?est possible
Mais mon vieux etait tourmente et faible
Il continuait de nous battre plus d?une fois par semaine
Il vivait comme un roi, bien que nous soyons salement pauvres
J?essayais d?etre fort et d?etre soucieux de mes desirs
Mon corps me faisait mal et mon ame souffrait d?une aiguille plantee en son sein
La longue ceinture de cuir avait remplace sa langue
Ne sachant pas comment courir ou comment arreter
La maisonnette blanche de banlieue etait construite autour d?une fosse a serpents
A la fois un etonnement et l?effroi, l?orage et les eclairs
Ils etaient les sons et les visions de mille bagarres
Ma mere, le pauvre poisson, mettait en scene sans fin
Les mascarades et les parades pour nourrir le feu de l?Enfer
Desirant etre heureuse, mais pendant tout ce temps la, battue
Me demandant toujours, ?Pourquoi tu ne souris jamais ??
Et elle me montrait comment faire, mere et epouse
C?etait le sourire le plus triste que je vis de ma vie entiere
Il m?affligeait plus que le trepas, mais pour l?amour, j?essayais
Et un jour, tous les poissons rouges sont morts
Ouragan, feu de foret, incontrolables
Les yeux ouverts, flottant sur l?eau dans le bocal
Et quand mon pere rentra a la maison, il passa la porte
Et il jeta les poissons au chat sur le sol de la cuisine
Et le vent mourut aussi, et j?etais toujours un enfant
Et chacun de nous trois regardait, pendant que ma mere souriait.
J?avais des poissons rouges qui tournaient en rond dans un bocal
J?aurais regarde la foret bruler et ecouter le vent souffler
Je me souviens la table, les rideaux et la fenetre
Un marron, noir partout : les decorations, le gout
Par-dessus tout, je peux me souvenir de ma mere sourire
Usee et fanee, ma ville natale etait rocailleuse
Plus que tout, ma mere voulait qu?on soit heureux
Un peu a manger et des allers et retours a l?hopital
Elle avait raison, c?est mieux d?etre heureux, si c?est possible
Mais mon vieux etait tourmente et faible
Il continuait de nous battre plus d?une fois par semaine
Il vivait comme un roi, bien que nous soyons salement pauvres
J?essayais d?etre fort et d?etre soucieux de mes desirs
Mon corps me faisait mal et mon ame souffrait d?une aiguille plantee en son sein
La longue ceinture de cuir avait remplace sa langue
Ne sachant pas comment courir ou comment arreter
La maisonnette blanche de banlieue etait construite autour d?une fosse a serpents
A la fois un etonnement et l?effroi, l?orage et les eclairs
Ils etaient les sons et les visions de mille bagarres
Ma mere, le pauvre poisson, mettait en scene sans fin
Les mascarades et les parades pour nourrir le feu de l?Enfer
Desirant etre heureuse, mais pendant tout ce temps la, battue
Me demandant toujours, ?Pourquoi tu ne souris jamais ??
Et elle me montrait comment faire, mere et epouse
C?etait le sourire le plus triste que je vis de ma vie entiere
Il m?affligeait plus que le trepas, mais pour l?amour, j?essayais
Et un jour, tous les poissons rouges sont morts
Ouragan, feu de foret, incontrolables
Les yeux ouverts, flottant sur l?eau dans le bocal
Et quand mon pere rentra a la maison, il passa la porte
Et il jeta les poissons au chat sur le sol de la cuisine
Et le vent mourut aussi, et j?etais toujours un enfant
Et chacun de nous trois regardait, pendant que ma mere souriait.
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