Lirieke: Marcel Amont. Les Boeufs.
J'ai deux grands b?ufs dans mon etable,
Deux grands b?ufs blancs marques de roux;
La charrue est en bois d'erable,
L'aiguillon en branche de houx.
C'est par leurs soins qu'on voit la plaine
Verte l'hiver, jaune l'ete.
ils gagnent dans une semaine
Plus d'argent qu'ils n'en ont coute.
{Refrain:}
S'il me fallait les vendre,
J'aimerais mieux me pendre,
J'aime Jeanne, ma femme,
Eh bien ! J'aimerais mieux
La voir mourir
Que voir mourir mes b?ufs.
2 - Les voyez-vous les belles betes,
Creuser profond et tracer droit,
Bravant la pluie et les tempetes,
Qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid.
Lorsque je fais halte pour boire,
Un brouillard sort de leurs naseaux,
Et je vois sur leurs cornes noires
Se poser les petits oiseaux.
{Refrain}
3 - Ils sont forts comme un pressoir d'huile,
Ils sont plus doux que des moutons ;
Tous les ans, on vient de la ville
Les marchander dans nos cantons.
Pour les mener aux Tuileries,
Au Mardi-Gras, devant le roi,
Et puis les vendre aux boucheries,
Je ne veux pas, ils sont a moi.
{Refrain}
4 - Quand notre fille sera grande,
Si le fils de notre Regent
En mariage la demande,
Je lui promets tout mon argent.
Mais, si pour dot il veut qu'on donne
Les grands b?ufs blancs marques de roux,
Ma fille, laissons la couronne
Et ramenons les b?ufs chez nous.
{Refrain}
Deux grands b?ufs blancs marques de roux;
La charrue est en bois d'erable,
L'aiguillon en branche de houx.
C'est par leurs soins qu'on voit la plaine
Verte l'hiver, jaune l'ete.
ils gagnent dans une semaine
Plus d'argent qu'ils n'en ont coute.
{Refrain:}
S'il me fallait les vendre,
J'aimerais mieux me pendre,
J'aime Jeanne, ma femme,
Eh bien ! J'aimerais mieux
La voir mourir
Que voir mourir mes b?ufs.
2 - Les voyez-vous les belles betes,
Creuser profond et tracer droit,
Bravant la pluie et les tempetes,
Qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid.
Lorsque je fais halte pour boire,
Un brouillard sort de leurs naseaux,
Et je vois sur leurs cornes noires
Se poser les petits oiseaux.
{Refrain}
3 - Ils sont forts comme un pressoir d'huile,
Ils sont plus doux que des moutons ;
Tous les ans, on vient de la ville
Les marchander dans nos cantons.
Pour les mener aux Tuileries,
Au Mardi-Gras, devant le roi,
Et puis les vendre aux boucheries,
Je ne veux pas, ils sont a moi.
{Refrain}
4 - Quand notre fille sera grande,
Si le fils de notre Regent
En mariage la demande,
Je lui promets tout mon argent.
Mais, si pour dot il veut qu'on donne
Les grands b?ufs blancs marques de roux,
Ma fille, laissons la couronne
Et ramenons les b?ufs chez nous.
{Refrain}
Amont, Marcel
Gewilde versoeke